Prochaine réunion du collectif qui préparera le 8 Mars 2013 notamment
au local de la FSU 65
à 18h30
le Mercredi 23 Janvier 2013.
Prochaine réunion du collectif qui préparera le 8 Mars 2013 notamment
au local de la FSU 65
à 18h30
le Mercredi 23 Janvier 2013.
La prochaine réunion du Collectif Droits des Femmes aura lieu le Mercredi 19 Décembre à 18h30 à l’Ecole Jules Ferry (au local FSU) à Tarbes.
N’hésitez pas à nous rejoindre !
L’EGALITÉ DES DROITS POUR TOUTES ET TOUS |
Nous associations, organisations syndicales, partis politiques réaffirmons notre exigence d’égalité des droits et ce, quelle que soit l’orientation sexuelle de chacune et chacun. La possibilité pour tous les couples de se marier, d’adopter des enfants ou de garantir à leurs enfants déjà présents la filiation avec l’ensemble de leurs parents, fait donc partie des droits que nous revendiquons. Ces discours de plus en plus agressifs ne doivent pas êtres les seuls audibles ni dans les médias ni dans la rue! Pour que ce projet de loi ne soit pas encore dénaturé lors du vote des assemblées. Pour gagner de nouveaux droits. Pour une société égalitaire qui ne met aucun couple à la marge de ses institutions. Pour l’égalité des droits ! CGT 65, FSU 65, UNSA 65, SOLIDAIRES 65, Collectif Départemental Pour les Droits des Femmes. Manifestation Samedi 15 Décembre 15h Place de Verdun Merci de ne pas jeter sur la voie publique ! |
25 Novembre 2012, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes :
la société doit reconnaître la légitimité de ce combat.
En France, à l’heure actuelle, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint, et 75 000 femmes ont été victimes de viol l’an dernier. Des chiffres accablants qui ne cessent malheureusement pas d’augmenter. Le nouveau gouvernement va bientôt légiférer. C’est une bonne chose car les lois sont incomplètes. L’ordonnance de protection, par exemple, ne protège que les victimes de violences conjugales et menacées de mariage forcé. Autre lacune, un procureur peut encore obliger une femme qui a porté plainte pour violences conjugales à aller, sous l’égide d’un médiateur, se réconcilier avec celui qu’elle accuse (la médiation pénale). Or, si l’on s’appuie sur la réalité des violences vécues par les victimes, on se rend compte à quel point les réticences et résistances de nombre de législateurs et de représentants des pouvoirs publics sont le reflet de l’idéologie patriarcale. C’est pourquoi il faut démontrer une véritable volonté politique.
Dès lors, il ne faut laisser de côté aucun « aspect » des violences : éducation, sensibilisation du public, éducation non sexiste, formation des professionnels, social, de santé, de solidarité, d’accompagnement, répressif, judiciaire, institutionnel, de procédure pénale. Bref il faut une loi globale, une loi-cadre. Il faut en outre s’assurer que ces lois soient appliquées et que les associations féministes qui soutiennent les femmes puissent continuer à travailler. Et pour tout cela, il faut évidemment de véritables moyens !!
NOS REVENDICATIONS : Parce que les violences ne doivent pas être une fatalité pour les femmes, nous exigeons, comme en Espagne une loi cadre contre les violences faites aux femmes qui donne toute sa cohérence à la législation en vigueur et qui marque un pas décisif.
Elle comprendra notamment des campagnes d’information, de sensibilisation pérennes auprès de tous les publics et professionnels concernés, et la mise en place d’une véritable éducation non sexiste à tous les stades de l’éducation nationale. Mais aussi, la possibilité que l’ensemble des femmes en danger soient protégées, de par la loi, notamment par une réelle politique de logements prioritaires et par la création de structures d’accueil d’urgence. L’ordonnance de protection doit pouvoir bénéficier à toutes. L’impossibilité de l’emploi de la médiation pénale dans toute affaire de violences conjugales doit être mise en place.
Nous exigeons la mise en œuvre d’une véritable politique abolitionniste, reconnaissant la prostitution comme une violence, incluant une vraie réinsertion des personnes prostituées, l’abolition du délit de racolage, et une politique de responsabilisation par la pénalisation du client.
Nous exigeons que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes ainsi que la mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées.
Nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes qui leur sont conférées, ce qui implique non seulement le maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux Collectivités territoriales, le budget doit suivre !
Depuis Mai, « le changement, c’est maintenant » : au gouvernement de le prouver en faisant appliquer une vraie loi cadre contre les violences faites aux femmes !
Collectif Droits des Femmes 65.
www.droitsdesfemmes65.org
contact@droitsdesfemmes65.org
Le MERCREDI 3 OCTOBRE 2012 au local de la FSU 65, rue André Breyer, TARBES.
Le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, dit Pacte budgétaire, sera soumis en octobre 2012 au vote du Parlement. Ce pacte, en durcissant encore les règles qui encadrent les budgets publics des États, franchit une étape majeure dans l’imposition d’une austérité permanente. Or déjà, les plans d’austérité appliqués dans les pays européens ont des conséquences très négatives sur les populations et, en touchant plus durement les plus précaires, accroissent encore les inégalités.
L’austérité est non seulement inacceptable sur le plan social, mais elle ne permet pas de sortir de la crise : les revenus des ménages stagnent ou baissent comme donc leur consommation ; de même les investissements des entreprises ; l’activité économique ralentit entraînant une baisse des recettes fiscales, d’où des difficultés supplémentaires pour diminuer le déficit public, à l’opposé du but visé. Les États empruntent alors aux marchés financiers, ce qui accroît l’endettement et sert de prétexte à ces marchés pour exiger un nouveau tour de vis. Cette situation n’a rien d’inéluctable, elle est le résultat des choix politiques qui ont été faits pour la construction néolibérale de l’Europe : la règle qui oblige les États à se financer auprès des marchés financiers, ce qui leur offre une rente sur un plateau et un pouvoir exorbitant, peut et doit être changée.
En outre, le Pacte budgétaire instaure un contrôle préalable des budgets publics par la Commission européenne, ainsi que des sanctions en cas de non-respect des règles. Loin de remettre en cause le diktat de la finance, les nouvelles normes ont pour objet de « rassurer les marchés financiers ». Le Pacte parachève ainsi la construction néolibérale de l’Europe, constitue une menace pour la démocratie et pour les droits des populations. Sa ratification par le Parlement aboutirait à une régression sociale sans précédent.
Comme de nombreux rapports l’ont montré, même si toutes les couches populaires sont concernées, les femmes subissent plus durement les mesures d’austérité, faites de coupes dans les services publics et la protection sociale. Déjà, parce qu’elles forment la grande majorité des précaires, sont plus souvent au chômage et en sous-emploi. Ensuite, en tant que responsables principales de la famille, elles sont les premières usagères de ces services, les principales allocataires des prestations sociales et familiales. Du fait de leur recul et du démantèlement progressif de l’État social, les femmes sont contraintes d’assurer tout ce qui n’est plus pris en charge par la collectivité ; leur travail (invisible) dans la sphère privée augmente, leur rôle traditionnel dans la famille s’en trouve renforcé, au détriment de leur travail rémunéré, de leur autonomie, voire de leur santé.
Les femmes sont également les premières touchées par les baisses d’effectifs et de rémunération dans le secteur public, car elles en constituent presque partout la majorité des employées. Premières touchées encore par les « réformes » des retraites qui ont été menées dans le cadre des restrictions budgétaires. Les droits des femmes sont menacés, et régressent, lorsque les coupes touchent les services de santé sexuelle et reproductive, les subventions aux organismes de lutte contre les violences faites aux femmes, ou encore lorsque de nombreuses maternités et centres d’IVG ferment, comme c’est le cas en France.
Alors que des investissements publics massifs sont indispensables en matière de protection sociale, de services publics et d’emploi pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux et réduire les inégalités, le Pacte budgétaire impose une restriction durable des finances publiques et interdit concrètement toute évolution vers le progrès social.
Alors que les inégalités entre les femmes et les hommes sont plus que jamais inacceptables, il est urgent de créer un service public de crèches et des services d’aide à la dépendance, de renforcer les services sociaux et de santé en personnels et en moyens. Or ce Pacte, en rendant impossibles ces politiques et en pérennisant l’austérité, aggrave les inégalités entre les sexes.
Nous refusons le Pacte budgétaire qui condamne l’avenir, sacrifie la démocratie et le bien-être des populations à la satisfaction des exigences des marchés financiers.
Nous appelons à la construction des résistances et des alternatives à l’austérité en France et en Europe.
Nous appelons à y porter les alternatives féministes pour une autre Europe.
Nous appelons à la manifestation unitaire organisée le 30 septembre par de nombreuses associations, organisations syndicales, partis et collectifs d’audit citoyen contre le Pacte budgétaire, contre l’austérité et pour un débat démocratique.
Pétition à signer en ligne : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?page=&sr=41&pi=P2012N28837
Clémentine AUTAIN (directrice de Regards), Ana AZARIA (présidente Femmes égalité), Martine BASSET (CGT), Francine BAVAY (conseillère régionale EELV), Delphine BEAUVOIS (secrétaire nationale du PG), Fatima-Ezzahra BENOMAR (Les efFRONTé-es), Martine BILLARD (coprésidente du PG), Catherine BLOCH LONDON (Attac, CNDF), Nicole BORVO (sénatrice PCF), Thalia BRETON (porte-parole d’Osez le féminisme), Mireille BRUYÈRE (Économistes atterrés), Marie Georges BUFFET (députée PCF), Danielle CARASCO (Planning familial 69), Marie CERVETI (FIT), Leila CHAIBI (La Pelle et la Pioche), Laurence COHEN (sénatrice PCF), Annick COUPÉ (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires), Sandra DEMARCQ (NPA), Monique DENTAL (Réseau Féministe « Ruptures »), Michèle ERNIS (Gauche unitaire), Gwenaëlle FERRE (Collectif féminin masculin), Mireille FERRI (EELV), Jocelyne FILDARD (CLF), Pascal FRANCHET (CADTM), Elisabeth GAUTHIER (Espaces Marx /Transform! Europe), Brigitte Gonthier-Maurin (sénatrice PCF), Bénédicte GOUSSAULT (FASE), Magali de HAAS (porte-parole d’Osez le féminisme), Lilian HALLS-FRENCH (Initiative Féministe Européenne IFE-EFI), Chantal HERSEMEULE (SOS Femmes accueil 72), Esther JEFFERS (Économistes atterrés), Véronique LAMY (porte-parole du PCOF), Catherine LEBRUN (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires), Anne LECLERC (Gauche anticapitaliste), Nelly MARTIN (Marche Mondiale des Femmes), Christiane MARTY (Attac, Fondation Copernic), Caroline MECARY (coprésidente de Fondation Copernic), Muriel NAESSENS (Féminisme enjeux), Christine POUPIN (NPA), Roselyne ROLLIER (Maison des femmes de Montreuil), Suzy ROTJMAN (CNDF), Laurence SAUVAGE (secrétaire nationale du PG), Maya SURDUTS (CNDF, CADAC), Michèle RIOT-SARCEY (historienne), Patricia TEJAS (Fédération des finances CGT), Nora TENENBAUM (CADAC), Josette TRAT (Cahiers du féminisme), Stéphanie TREILLET (Convergences et alternative), Marie-Pierre TOUBHANS (porte-parole de Gauche unitaire), Aurélie TROUVÉ (coprésidente d’Attac), Marlène TUININGA (Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, WILPF), Moruni TURLOT (Lesbiennes Of Color), Sophie ZAFARI (syndicaliste, FSU), Henriette ZOUGHEBI (vice-présidente du Conseil Régional IDF)
Tarbes, le 5 Mars 2011
Adresse aux candidates et candidats aux élections cantonales du département des Hautes
Pyrénées du mois de Mars 2011, partis politiques et organisations suivantes :
100% à gauche, EcologieLes Verts, Gauche Unitaire, NPA, Parti Communiste , Parti de Gauche,
Parti Socialiste, Parti Radical de Gauche
Mesdames, Messieurs,
Le collectif droits des femmes 65, dans le cadre de ses actions
autour du 8 Mars 2011, journée internationale pour les droits des femmes, a souhaité s’adresser à
tous les candidats et toutes les candidates de gauche du département. L’objectif de ce courrier, qui
sera adressé à la presse, est de connaître votre programme en matière d’égalité femmes/hommes et
d’accompagnement des femmes dans le département.
Tout d’abord, nous souhaitons vous faire part de notre grande surprise à la lecture des noms des
candidates et candidats.
41 candidats au total pour vos organisations dont 34 candidats pour 7 candidates soit presque 83%
de candidats hommes. Bien sûr, suivant vos organisations, le chiffre change, nous vous invitons à y
regarder de plus près. Quand on souhaite changer la société, une des premières actions n’estelle pas
de changer la politique, en présentant des candidats titulaires de façon paritaire et également en se
positionnant en faveur du non cumul et de la limitation des mandats, garanties d’une non
professionnalisation de la politique mais également d’un accès plus facile à celles mais aussi ceux,
qui en sont majoritairement exclus ?
Des femmes de notre département sont touchées de façon frontale par l’exclusion, la violence, les
difficultés financières ou sociales, la difficulté de trouver un logement, un travail, un mode de garde
pour leurs enfants, des centres de soins capables de leur offrir ce dont elles ont besoin.
Le conseil général a des compétences précises sur ces questions. C’est pourquoi nous souhaiterions
connaître votre programme en matière :
− d’aide aux personnes âgées les aidants familiaux sont majoritairement des femmes.
− de petite enfance la réforme de la petite enfance permettant aux assistantes maternelles
d’accueillir plus d’enfants n’étant pas une réponse au regard des besoins en terme de crèches
et d’accueil collectif notamment sur notre département.
− de politique culturelle à l’égard des jeunes.
− de services publics de santé et de soins, que ce soit la protection maternelles et infantile (les
femmes venant d’accoucher sont renvoyées de plus en plus rapidement à leur domicile après
leur accouchement) ou l’accueil des femmes sollicitant une IVG (fautil rappeler que de
nombreuses femmes de notre département dont 30 mineures par an sont obligées d’avorter
à l’étranger faute de place?)
− de politique éducative en terme d’égalité filles/garçons. Des conseils généraux comme celui
des Bouches du Rhône ont mis en place des actions très précises dans les collèges sur cette
question.
− d’accueil pour les femmes victimes de violences.
Convaincues que notre département a besoin d’une réelle politique en faveur de l’égalité
femmes/hommes, nous espérons des réponses à nos questions.
Avec nos sentiments féministes,
Le CDDF 65
Bonjour,
Prochaine Réunion Vendredi 25 février 2011 à 18h30 à la FSU à Tarbes.
Amitiés féministes,
Sandra
La prochaine réunion du Collectif 65 se tiendra le vendredi 28 Janvier à 18h30 dans les locaux de la FSU (5 rue Andrée Breyer 65 000 Tarbes).
Merci par avance pour votre présence.
Sandra