Samedi 23 Novembre 2019 – Marche de nuit 18h30 départ place de Verdun Tarbes

Coll DDFemmes 65 TRACT 23 NOVEMBRE 2019

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Rassemblement 8 Mars 2019 15h40 et manifestation – Cahiers de doléances

1 Coll DDFemmes 65 TRACT 8 MARS 2019

CDDF 65 Rencontre PREF 8 MARS 2019

AFFICHES M 8 mars 2019

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24 NOVEMBRE 2018 PAS UNE DE PLUS ! Contre les Violences !

1 Coll DDFemmes 65 TRACT 25 NOVEMBRE 2018

#NousToutes STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES

Pas Une de Plus !

Manifestons pour enfin en finir avec toutes les formes de violences contre les femmes !

Le Samedi 24 Novembre 2018

Rassemblement et Manifestation

10h30 Place de Verdun TARBES

Dépôt d’une gerbe collective en hommage aux femmes mortes sous les coups, apportez une fleur pour y contribuer.

Chaque 25 Novembre nous marchons, nous manifestons, nous revendiquons, nous commémorons.

Chaque 25 novembre, nous voulons rappeler à la société

qu’encore et toujours, des femmes souffrent et meurent parce qu’elles sont des femmes. C’est de #NousToutes dont il est question.
Elles meurent, souffrent, sont violées, violentées, car encore en 2018, leur corps est toujours considéré comme un objet à utiliser. Encore en 2018, la morale patriarcale entend dicter aux femmes leurs actes et leurs choix. Encore en 2018, les lesbiennes se voient agressées à cause de leur orientation sexuelle.

Les violences masculines prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, violences contre les femmes migrantes et immigrés.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Arrêter les violences, c’est changer globalement les rapports entre les femmes et les hommes !

Malgré l’effet d’annonce de faire des Droits des Femmes une grande cause nationale, les moyens sont toujours insuffisants !

Cela exige :

– La volonté de mener une politique publique de grande ampleur contre les violences faites aux femmes

– Un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, l’application de la Loi sur la lutte contre le système prostitutionnel et des moyens pour la réinsertion des victimes.

– La création d’un Ministère des Droits des Femmes de plein droit

– L’augmentation et la pérennisation des subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public pour leur permettre de financer des emplois permanents

– Une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :

L’application des lois existantes, le renforcement de l’arsenal juridique, la fin de l’impunité et la protection des victimes
La prévention et l’éducation dès le plus jeune âge, à l’égalité, au respect et à la vie affective et sexuelle

La formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes

LES CHIFFRES

1 femme meurt sous les coups de son conjoint tous les 2 jours et demi en France

225000 femmes victimes chaque année

86000 femmes sont victimes de viol chaque année

10000 portent plainte

Dans 80% des cas l’agresseur est connu de la victime

143000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré être victime de violences

Combien de femmes gardent le silence ?

Vous n’êtes pas seules !

VIOLENCES CONTRE LES FEMMES :

LA LOI VOUS PROTÈGE ! LIEUX RESSOURCE

Dans l’urgence :

Brigade de gendarmerie, commissariat de police………..tél : 17 Pour le soin : Service des urgences médecins……………tél : 15

En parler, s’informer :

Aid’victimes …………………………………………….05 62 51 98 58 CIDFF………………………………………………………05 62 93 27 70

CDAD 65………………………………………………….05 62 34 96 73

Planning familial………………………………………..05 62 93 93 26

Défenseur des droits…………………………… 05 62 56 65 65

Numéro d’appel national …………………………………………39 19

Plate-forme internet…………….stop-violences-femmes-gouv.fr

Porter plainte :

Gendarmerie Commissariat
Procureur de la République

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8 MARS 2018 EGALITE !

Tract 8 MARS 2018 CDDF65 NB

Rassemblement à Tarbes JEUDI 8 MARS 2018
À partir de 12h PLACE de VERDUN

Non le 8 mars n’est pas la journée de
« la » femme, mais celle des luttes pour LES DROITS DES FEMMES !

Et nous ne cesserons pas de le répéter :
la « cause des femmes » n’est ni secondaire, ni une opération de communication !

CE QUE NOUS VOULONS, C’EST L’ÉGALITÉ !

EGALITE PROFESSIONNELLE

Elle ne se limite pas à féminiser les postes de direction en oubliant la majorité des femmes scotchées au plancher collant des temps partiels et de la précarité.

L’égalité demande des moyens humains comme financiers importants pour y parvenir et des sanctions contre les employeurs qui ne respectent pas l’égalité professionnelle.

Le gouvernement français ne les a jamais mis en place.

Le patronat met toute son énergie à combattre toute mesure contraignante.

Et c’est ainsi qu’en 2018, les inégalités au travail existent toujours !

Les salaires, l’accès à l’emploi, les carrières, les temps partiels imposés, la flexibilité, le chômage, et donc… les retraites !

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Nous exigeons des pouvoirs publics

une réelle volonté politique d’écouter la

parole des femmes et d’agir, VITE !

Les mesures annoncées par E. Macron le 25 novembre dernier ne vont pas

assez loin et sont bien souvent une

reprise de mesures préconisées ou déjà

impuls ées par les gouvernements

précédents.

Nous voulons des actes et non de

belles paroles :

un plan d’action immédiat et durable,

une loi-cadre contre les violences

masculines

de réels moyens pour les faire

appliquer.

Nous exigeons aussi des moyens

cons équents pour que les associations puissent assumer leurs

missions de service public auprès des

victimes.

Les femmes, nombreuses à se mobiliser, dénoncent :

– Les violences sexistes et sexuelles à la maison, dans l’espace public, au travail

– Les stéréotypes persistants dans les médias, à l’école, dans la vie publique et privée

– Le fait que 80% des tâches familiales et ménagères reposent toujours sur elles

– Le non remboursement systématique des moyens de contraception et les difficultés grandissantes pour avorter

– La dégradation des services publics pour toutes et tous, les fermetures des services, de la petite enfance à la perte d’autonomie

– Les violences dont sont victimes les migrantes et réfugiées
– La violence institutionnelle dont sont victimes notamment par manque de

moyens les femmes en situation de handicap et les femmes âgées

Cette domination, nous la refusons et la refuserons, jusqu’à ce qu’elle cesse.

Le 8 mars est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, de la solidarité

entre toutes les femmes, dans le monde entier, engagées pour leurs droits et pour leur

émancipation.

La journée où on lutte aussi partout pour la possibilité de vivre en tant qu’être humain, pour la

liberté de l’avortement, pour l’autonomie financière des femmes et contre les inégalités

persistantes

.

Ce Jeudi 8 mars 2018, soyons nombreuses et nombreux Place de Verdun, Tarbes

Faisons-nous entendre à partir de 12h00 !
La parole des femmes s’exprime de plus en plus fort, elle doit

maintenant être prise en compte !

Organisons-nous !

Signataires

ATTAC, CGT, CFDT, Collectif Droits Des Femmes 65, Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques, Europe Ecologie Les Verts, Ensemble!, France Insoumise, FSU, Libre Pensée, Ligue des Droits de l’Homme Tarbes Bagnères, Lutte Ouvrière, NPA, Parti Communiste, Parti Socialiste, Parti de Gauche, Planning Familial, Solidaires 65

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25 Novembre 2017 10h30 place de Verdun Journée de l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Coll DDFemmes 65 TRACT 25 NOVEMBRE 2017 DEF

Slogans manif 25 Nov 2017

Manifestons pour enfin en finir avec toutes les formes de violences contre les femmes !

Le Samedi 25 Novembre 2017 Action féministe puis Manifestation

Départ 10h30 Place de Verdun TARBES

Signataires
ATTAC, CGT, CFDT, Collectif Droits Des Femmes 65, Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques, Europe Ecologie Les Verts, Ensemble!, France Insoumise, FSU, Libre Pensée, Ligue des Droits de l’Homme Tarbes Bagnères, Lutte Ouvrière, NPA, Parti Communiste, Parti Socialiste, Parti de Gauche , Planning Familial, Solidaires 65

2017 ALLONS NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ?

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante :

le viol d’une enfant de 11 ans requalifié “d’atteinte sexuelle” par un parquet en France,

l’acquittement d’un violeur d’une autre enfant

la mobilisation de centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi #MeToo

Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.

Les violences masculines prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, les femmes migrantes étrangères.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : les procès et condamnations pour viols au regard des plaintes déposées sont faibles.

Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal.

Arrêter les violences, c’est changer globalement les rapports entre les femmes et les hommes !

Cela exige :

– La volonté de mener une politique publique de grande ampleur contre les violences faites aux femmes

– Un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes

– La création d’un Ministère des Droits des Femmes de plein droit

– L’augmentation et la pérennisation des subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public pour leur permettre de financer des emplois permanents

– Une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :

L’application des lois existantes, le renforcement de l’arsenal juridique, la fin de l’impunité et la protection des victimes
La prévention et l’éducation à l’égalité dès le plus jeune âge, au respect et à la vie affective et sexuelle

La formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes

VIOLENCES CONTRE LES FEMMES :

LA LOI VOUS PROTÈGE ! LIEUX RESSOURCE

Dans l’urgence :

Brigade de gendarmerie, commissariat de police………..tél : 17 Pour le soin : Service des urgences médecins……………tél : 15

En parler, s’informer :

Aid’victimes …………………………………………….05 62 51 98 58 CIDFF………………………………………………………05 62 93 27 70

CDAD 65………………………………………………….05 62 34 96 73

Planning familial………………………………………..05 62 93 93 26

Numéro d’appel national …………………………………………39 19

Plate-forme internet…………….stop-violences-femmes-gouv.fr

Porter plainte :

Gendarmerie Commissariat
Procureur de la République

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Séméac Le Mur de la Honte Comm de Presse CDDF 65 25 Juillet 2017

Communiqué de presse du Collectif Des Droits des Femmes 65

25 Juillet 2017

Quand les mois d’été voient quelques enfants se baigner dans la mer, tout au long de l’année, d’autres enfants meurent dans les eaux de la méditerranée.

Qui n’a pas eu de larmes en voyant Aylan Kurdi, 3 ans, face contre le sable, mort de l’indifférence des Etats libres à le protéger lui et des milliers d’autres enfants ?

Quelle famille ne s’est pas émue de cette mort injuste, symbôle de ce monde qui choisit l’argent plutôt que la vie ?

Quelle que soit notre position politique face au gouvernement actuel, on ne peut que saluer ces salutaires décisions de choisir des lieux de vie pour les réfugié-es qui ont échappé à la mort en mer, ont réussi à survivre au long parcours d’exil qui a été le leur, aux viols, aux violences et à la guerre.

Quelle que soit notre vie, ici, en hautes pyrénées, cette terre qui a su accueillir en son temps des réfugié-es de la guerre civile espagnole, rien ne peut justifier que l’on rejette celles et ceux qui souffrent plus que nous.

Rien ne justifie l’érection d’un mur pour empêcher des dizaines de personnes de trouver du réconfort, un toît, une école et un certain répit dans leur parcours de vie si violent.

L’étranger n’est étrange que si l’on pense qu’il est dangereux.

Dans la nuit du 23 au 24 Juillet 2017 à Séméac, les parpaings ont remplacé l’humanité.

Le Collectif Droits Des Femmes 65 soutiendra toutes les actions menées et soutient le communiqué d’RESF 65, de la LDH 65 et de la CIMADE 65.

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S’opposer, combattre, résister à l’Extrême Droite !

 

S’opposer, combattre, résister à l’Extrême Droite !

Jeudi 27 Avril 2017 : Communiqué du Collectif 65 pour les Droits des Femmes

Ainsi les électrices et électeurs ont tranché :

Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les deux finalistes de la Présidentielle en France.

Emmanuel Macron, candidat libéral, se targue de proposer des mesures concrètes. Mais les mesures généralistes qu’il prône vont encore plus détériorer la vie des femmes telles l’allongement possible du temps de travail, le contrôle strict des chômeuses et chômeurs, la primauté aux accords d’entreprise, l’adhésion à l’Europe de l’austérité.

Marine Le Pen, candidate d’extrême droite, s’est auto proclamée grande défenseure des droits des femmes. Cette conversion tardive n’a qu’un seul but : élargir l’électorat du Front National puisque les femmes votent moins FN que les hommes . Et ce n’est pas avec des positions anti avortement ou ayant pour but de fermer le marché de l’emploi aux femmes en les renvoyant à la maison avec un « revenu parental » que cet objectif peut être réalisé.

Le FN ne met en avant les droits des femmes que pour mieux stigmatiser les immigré-es.
Le programme FN de 2017 ne comporte aucune mesure concrète susceptible d’améliorer la situation des femmes, au contraire !

C’est dans l’ADN du FN de considérer les femmes comme inférieures aux hommes.

Pour l’heure le danger est grand de voir accéder l’extrême droite au pouvoir.

L’Extrême Droite se pare aujourd’hui d’ habits républicains mais mais est en réalité anti démocratique, anti sociale, sexiste, lesbophobe, homophobe, xénophobe, antisémite et raciste.

NOUS NE POUVONS PAS LAISSER FAIRE.

Le Collectif 65 pour les Droits des Femmes appelle à s’opposer, combattre et résister à l’extrême droite et à le montrer massivement dans la rue dans le cortège du 1er mai à Tarbes, départ 10h30 à la Bourse du Travail et dans les luttes à venir.

Quel que soit le résultat du second tour, nous continuerons à nous mobiliser pour défendre et conquérir nos droits sociaux.

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Nous Présidentes

Capture PAGE ACCUEIL

http://nouspresidentes.org/

Changeons la vie entière !

Une campagne présidentielle, c’est visiblement une guerre.

On y parle de troupes, d’organigramme, de plan de communication, on s’y met en marche, en ordre de bataille.

Une campagne présidentielle c’est le moment où les discours construisent des programmes et parfois les programmes construisent les discours.

Une campagne, c’est une promesse.

Peu ont été tenues, sauf celles qui ont continué à creuser les inégalités.

Les fossés creusés par le sexisme, le racisme, le capitalisme, deviennent des mers qu’on nous dit infranchissables, ce dont on finit par se convaincre tellement il est difficile pour chacun-e d’entre nous suivant son sexe, sa couleur de peau, son origine, sa classe sociale, de venir à bout des fins de mois, de dépasser la violence de ces deux systèmes que sont le capitalisme et la patriarcat.

Ce fameux capitalisme par qui on justifie les licenciements, la précarité, le non-accueil des réfugié-es de pays ravagés par la guerre ; ces guerres financées par les mêmes qui les dénoncent au détour de discours bien pensants.

Ce fameux patriarcat qu’on nous dit dépassé, qui licencie, frappe, tue, excise, viole, exclue chaque jour un peu plus les femmes et tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le rôle qu’il veut leur attribuer. Ce rôle d’opprimé par essence, par naissance.

Une campagne, c’est une boîte de Pandore, celle par qui le mal prolifère. Mais c’est aussi l’espoir, l’espoir qui reste sur le col de la jarre quand Pandore l’ouvre.

Une campagne, c’est donc aussi ce qui peut enfin advenir, ce qui peut être possible, ce qui est possible.

Les armes de notre guerre de conviction ne tuent pas, elles abattent des murs.

Ces armes ce sont les luttes dans lesquelles se construisent la solidarité et la justice.

Ces armes, ce sont nos espoirs, nos projets, ce que nous voulons faire de notre monde. Celui des femmes, des hommes, des enfants, qui souffrent chaque jour dans leurs vies, dans leurs corps, de ce que les auto-proclamés puissants leur infligent : la précarité, le recul de leurs droits sociaux, le déremboursement de leurs médicaments, une politique fiscale injuste, une école qui ne donne pas les moyens aux enseignant-es de faire leur métier et qui ne garantit plus l’égalité, des hôpitaux au personnel épuisé, des femmes violentées qu’on ne croit pas, des licenciements à tours de bras.

L’objectif est donc de s’armer, de construire notre projet, un projet féministe lutte de classes, de forger nos revendications pour un monde plus juste.

Nos armes, nos réflexions, nos combats ne sont pas sans effets : nous gagnons parfois, trop peu, mais nous sommes encore debout.

Un projet féministe lutte de classes, c’est un projet de société global qui touche toutes les sphères de nos vies, ici et ailleurs. Il parle du travail, des services publics, du droit à l’avortement, du droit des femmes à disposer de leur corps, de solidarité internationale, de l’école, des enfants, de la répartition des richesses, du racisme nauséabond qui s’exprime chaque jour, du refus radical d’un ordre moral qui n’a d’ordre que le nom tellement il fusille la solidarité. Cet ordre moral qui préfère faire monter la haine de l’autre, vénère la colonisation, parle de première fille de l’église au lieu de parler de la laïcité comme nous la voulons, respectueuse des différences et protectrice des droits collectifs.

Un projet féministe lutte de classe n’oublie pas combien le capitalisme et le patriarcat se nourrissent l’un l’autre. La répartition des richesses, la justice sociale et économique sont indissociables de la lutte pour les droits des femmes.

Comment concevoir une égalité dans le travail si le droit du travail n’assure pas la stabilité et la sécurité, un CDI, un salaire décent ?

Comment concevoir la protection des femmes contre les violences si les moyens donnés aux institutions pour ce combat ne sont pas substantiels ?

Comment concevoir une égalité dans la maternité, l’IVG, si certaines femmes doivent faire face à des déserts médicaux autour de leurs lieux de vie ?

Comment concevoir une égalité scolaire quand les réformes se font sans réflexion sur les territoires, les ghettos scolaires, quand les programmes scolaires sont vidés de leur sens et jamais élaborés avec celles et ceux qui les appliquent ?

Un projet féministe lutte de classes n’oublie jamais que le patriarcat et le capitalisme tuent conjointement, que des femmes et des enfants meurent sous les coups des violences conjugales et que les plus fragiles succombent par manque de soins, de travail, d’accompagnement car les choix faits aujourd’hui, sous prétexte de la crise, sont des choix réels de scinder la société en deux : ceux qui vivent et celles et ceux qui survivent.

Aujourd’hui, le Collectif National pour les Droits des Femmes, 20 ans après sa naissance, 5 ans après ses derniers États Généraux, souhaite partager son projet.

Il a été construit par des femmes et quelques hommes qui travaillent et agissent chaque jour pour la défense des droits des femmes individuellement ou dans leurs organisations; des femmes dont la politique n’est pas le métier. Il n’est pas un projet complet, aucune équipe de campagne ne peut s’y consacrer à 100%, mais il est un projet grâce auquel nous espérons apporter une pierre à l’édifice du monde meilleur que nous souhaitons AVENIR.

Dans chacun des pavés-thématiques, vous trouverez une introduction puis des revendications et à la suite, des liens, des articles, pour illustrer notre problématique.

Vous pourrez télécharger les visuels de la campagne et un tract à diffuser autour de vous.

Vous pouvez nous écrire par mail, nous suivre et réagir sur les réseaux sociaux.

“Nous Présidentes” , ce sont des revendications que nous ferons vivre dans cette campagne sur le terrain.

Ce “Nous Présidentes”, c’est ensemble et seulement ensemble que nous le construirons.

Visuels Nous présidentes

Proposition tract NOUS PRESIDENTES CNDF

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Le 8 Mars 2017 15h40 Rassemblement et manifestation Place de Verdun à Tarbes Pour l’Egalité Réelle

Rendez-vous le MERCREDI 8 MARS 2017 à 15h40 * Place de Verdun – Tarbes

à 18h à la Bourse du Travail

avec des lectures et témoignages de femmes pour partager ensemble la nécessaire lutte pour les droits des femmes au travail et dans la vie !

Elles étaient plus de 300 000 à manifester en Pologne pour le droit à l’avortement

Elles étaient en grève en Islande pour obtenir l’égalité des salaires

Elles étaient en grève en Argentine contre les violences

Elles étaient mobilisées contre Donald Trump aux Etats-Unis

En France, elles étaient des dizaines de milliers à manifester contre la loi El Khomri, puis dans l’action le 7 novembre dernier à 16h34 pour l’égalité salariale et partout, elles continuent à se battre pour leurs conditions de travail.

Nous appelons à l’action et à la grève pour les droits des femmes le 8 mars

La journée du 8 mars ne se « fête » pas par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail. Journée internationale pour les droits des femmes, elle est une journée de lutte pour l’égalité.

En 2017, le contexte politique, social et économique international comme national n’offre pas de répit pour tout-es celles et ceux qui œuvrent à plus d’égalité et de justice sociale. La banalisation des idées d’extrêmes droites, la montée des conservateurs dans les élections (aux Etats-unis, dans différents pays Européens notamment) sont des signes inquiétants pour les droits des femmes, pour les droits des populations qui fuient les guerres, la tyrannie, l’homophobie ou tout simplement la misère.

En France, la situation des femmes est aggravée par l’évolution du contexte social et politique et les reculs sociaux engendrés par les dernières lois sur le Travail. Les femmes sont les premières victimes de la précarisation et de la dégradation des conditions de travail ainsi que de la répression des mouvements sociaux. Nos organisations syndicales et féministes sont donc amenées à s’allier pour lutter contre les reculs sociaux dont sont victimes les salarié-es, chomeurs/ses, précaires, étudiant-es et retraité-es.

L’égalité entre les femmes et les hommes est pour nous incontournable parce qu’elle participe du progrès social. Laisser perdurer les inégalités entre les femmes et les hommes et s’exercer les violences contre les femmes, c’est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades et les partis qui les portent progressent. Des mesures ambitieuses avec des moyens dédiés doivent être mis en œuvre de façon urgente. Des mobilisations d’ampleur, combatives et solidaires nous permettront de les imposer.

En 2017, nous voulons que cessent enfin les inégalités au travail, en termes de salaires, d’accès à l’emploi, de carrière, de temps de travail. Nous voulons l’égalité salariale et la revalorisation des salaires dans les métiers à prédominance féminine.

En 2017, nous voulons que soit garanti le droit d’accès à l’avortement, à la contraception dont la légitimité est sans cesse remise en cause. Nous voulons un égal accès à la santé et aux services publics garants d’une égalité de traitement pour toutes et tous.

En 2017, nous voulons que cessent les violences sexuelles et sexistes à l’encontre des femmes : au travail, dans l’espace public comme à la maison.

En 2017, nous voulons des politiques volontaristes contre les stéréotypes de genre : à l’école, dans les médias, dans la vie publique et privée.

En 2017, nous voulons le partage des tâches domestiques et des services publics de prise en charge de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes

Les femmes sont toujours payées en moyenne un quart en moins que les hommes. Ceci signifie donc que chaque jour, elles travaillent gratuitement à partir de 15h40.

Aussi, nous appelons à faire du 8 mars 2017 une journée d’actions et de grèves pour les droits des femmes.

Pour refuser le travail gratuit et exiger l’égalité professionnelle, nous appelons à des arrêts de travail à 15h40 dans toute la France et sur tous les lieux de travail.

Montrons que nos luttes sont des conditions nécessaires et indispensables pour l’émancipation des femmes et des peuples. Et montrons que nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilantes et combatives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits.

Tract 8 mars 2017 CDDF 65 DEF

3jours

1 – De réelles sanctions pour les entreprises et administrations qui discriminent – 8 mars 15h40

2 – La revalorisation des métiers à prédominance féminine – 8 mars 15h40

3 – Un plan de rattrapage immédiat des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes – 8 mars 15h40

4 – L’égalité du montant des retraites – 8 mars 15h40

5 – Un droit du travail protecteur pour garantir l’égalité des droits – 8 mars 15h40

6 – La fin des discriminations (sexistes, racistes…) à l’embauche et dans les carrières  – 8 mars 15h40

7 – La fin des temps partiels de moins de 24h_semaine – 8 mars 15h40

8 – La limitation stricte du travail le soir, de nuit et le WE – 8 mars 15h40

9 –  La fin des CDD et temps partiels imposés – 8 mars 15h40

10 – La réduction du temps de travail à 32h – 8 mars 15h40

11 – La protection des femmes enceintes et le soutien de la parentalité – 8 mars 15h40

12 – Un service public de prise en charge de l’enfance et de la perte d’autonomie – 8 mars 15h40

13 – La fin des stéréotypes de genre et du sexisme à l’école et dans les médias – 8 mars 15h40

14 – La mixité des filières de formation et des métiers – 8 mars 15h40

15 – Une loi-cadre contre les violences sexistes et sexuelles au travail et dans la vie – 8 mars 15h40

16 – Un accès libre et remboursé à la contraception et à l’IVG sur tout le territoire – 8 mars 15h40

17 – La Procréation Médicalement Assistée pour toutes les femmes – 8 mars 15h40

18 – L’autodétermination des personnes trans et intersexe – 8 mars 15h40

19 – Un statut pour les femmes réfugiées et migrantes – 8 mars 15h40

20 -Le droit d’asile pour les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles  ou menacées de l’être (prostitution, mutilation, violences, lesbophobie…) – 8 mars 15h40

170 Ecart salarial Métiersmixtes parlementaires Population Respectégalitésal retraites Sanctions Tachesmenagères temps partiels

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Manifestation contre les violences faites aux femmes SAMEDI 26 NOVEMBRE 2016 à 15h départ Préfecture de Tarbes

2016 NOUS N’EN AVONS TOUJOURS PAS FINI AVEC LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Les violences faites aux femmes : les conséquences de la domination masculine

Sexuelles, physiques, verbales ou psychologiques, les violences font trop souvent partie du quotidien de toutes les femmes. Les récentes affaires (DSK, Georges Tron, Denis Baupin et tous les autres) sont autant d’exemples qui donnent le ton: impunité mais aussi banalisation de ces violences.
La crise que nous vivons ébranle l’ensemble de notre société. Elle frappe durement les femmes qui sont précarisées et rendues encore plus vulnérables par les politiques d’austérité, la casse des services publics, les attaques généralisées contre l’ensemble des droits. C’est à la société de signifier clairement l’interdiction des violences faites aux femmes, de protéger les victimes, de les secourir.

La société tolère encore les violences faites aux femmes !

Comment interpréter qu’il soit si difficile pour les femmes victimes de violences de porter plainte ?
Comment interpréter que la résidence alternée des enfants lors d’un divorce en cas de violences sur les femmes ou les enfants soit possible ?
Comment interpréter qu’il soit si difficile d’obtenir le téléphone grand danger dans certains départements ?
Comment interpréter le fait que l’État baisse ou supprime les subventions aux associations qui luttent pour la défense des droits des femmes ?
Comment interpréter que le budget du Ministère des Droits des Femmes ne représente que 0,05% du budget de l’Etat ?

Le 4ème plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes se termine cette année

« Mettre fin aux violences, ce que nous voulons » :
prévenir, former, informer

– une mise en œuvre systématique d’actions de prévention des violences dans tous les établissements scolaires
– une loi anti-sexiste car la violence fait partie d’un processus : l’utilisation du corps des femmes dans les publicités, les stéréotypes véhiculés par les médias, ne font qu’habituer femmes et hommes à banaliser les violences verbales, physiques et sexuelles
– une formation systématique des professionnel-les qui travaillent avec du public
– une protection des victimes avec des logements, des possibilités d’accompagnement plus nombreuses, et une prise en charge juridique

Nous appelons à manifester dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 
SAMEDI 26 NOVEMBRE 2016 à 15h
Départ Préfecture de Tarbes, Arrivée Place de la Mairie

LES CHIFFRES

1 femme meurt sous les coups de son conjoint tous les 2 jours et demi en France
75000 femmes sont violées chaque année
10000 portent plaintes
2000 condamnations seulement sont prononcées
Dans 80% des cas l’agresseur est connu de la victime
143000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré être victime de violences

En 2015, 325 faits de violences au sein du couple sont enregistrés dans le département
Combien de femmes gardent le silence ?

Sur la période 2010/2015, les dépôts de plainte ont augmenté de 31,7% dans le département sans qu’aucun moyen supplémentaire conséquent ne soient alloué à l’accueil et l’accompagnement des femmes.

Signataires
ATTAC, CGT, CFDT, Collectif Droits Des Femmes 65, Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques, Europe Ecologie Les Verts, Ensemble!, France Insoumise, FSU, Libre Pensée, Ligue des Droits de l’Homme Tarbes Bagnères, NPA, Parti Communiste, Parti Socialiste, Parti de Gauche , Planning Familial, Solidaires 65

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