Communiqué de presse du Collectif Des Droits des Femmes 65
25 Juillet 2017
Quand les mois d’été voient quelques enfants se baigner dans la mer, tout au long de l’année, d’autres enfants meurent dans les eaux de la méditerranée.
Qui n’a pas eu de larmes en voyant Aylan Kurdi, 3 ans, face contre le sable, mort de l’indifférence des Etats libres à le protéger lui et des milliers d’autres enfants ?
Quelle famille ne s’est pas émue de cette mort injuste, symbôle de ce monde qui choisit l’argent plutôt que la vie ?
Quelle que soit notre position politique face au gouvernement actuel, on ne peut que saluer ces salutaires décisions de choisir des lieux de vie pour les réfugié-es qui ont échappé à la mort en mer, ont réussi à survivre au long parcours d’exil qui a été le leur, aux viols, aux violences et à la guerre.
Quelle que soit notre vie, ici, en hautes pyrénées, cette terre qui a su accueillir en son temps des réfugié-es de la guerre civile espagnole, rien ne peut justifier que l’on rejette celles et ceux qui souffrent plus que nous.
Rien ne justifie l’érection d’un mur pour empêcher des dizaines de personnes de trouver du réconfort, un toît, une école et un certain répit dans leur parcours de vie si violent.
L’étranger n’est étrange que si l’on pense qu’il est dangereux.
Dans la nuit du 23 au 24 Juillet 2017 à Séméac, les parpaings ont remplacé l’humanité.
Le Collectif Droits Des Femmes 65 soutiendra toutes les actions menées et soutient le communiqué d’RESF 65, de la LDH 65 et de la CIMADE 65.